UNE NUIT  —  TROIS PERSONNAGES



Comment représenter la nuit dans un espace ?
Son essence, sa part de mystère, son exacerbation des sens, son rapport au temps biaisé.
Une nuit — Trois personnages est initié par le philosophe Michaël Fœssel1qui théorise la nuit selon trois protagonistes: l’Insomniaque, le Travailleur nocturne et le Noctambule.
Ce projet pense les espaces imaginair
es habités par ces personnages. Ils évoquent une chambre, un bureau et un salon. Dans la nuit, ces pièces aux fonctions définies se transforment, entre réalité et fantasme. Nous empruntons des techniques de création au surréalisme tel que le cadavre exquis. L’inconscient devient matériau du projet, rien n’est fonction et tout est sens.
Vous, spectateurs, êtes invités à « devenir hibou »:
À regarder sans jugement ces expériences nocturnes.
À vous laisser porter par vos sens que la nuit exacerbe.
Projet réalisé en collaboration avec Zoë Tajan.









L’Insomniaque


L’insomniaque représente la souffrance nocturne. Il lui est impossible de suivre la norme : dormir la nuit. Il subit une perte de repère temporel et surinterprète le réel qui l’entoure.
Le personnage entre dans la pièce comme il entre dans la nuit. Il aperçoit son lit. Les vanités qui l’entourent le renvoient à la fatalité qui l’attend : il ne parviendra pas à dormir. Les marches le guident vers cette dramaturgie dont il connaît déjà le dénouement.
L’accumulation d’objets montre sa pensée surchargée. Les objets semblent couler, prendre vie, déformés par ses sens. Les tissus renvoient à l’univers de la chambre, le verre à la fragilité du personnage. La lumière bleutée l’envoûte mais l’empêche de trouver le sommeil.














Le Travailleur nocturne


Ce personnage est le seul à suivre des normes sociales. Il vit dans une temporalité opposée aux autres, pourtant son rapport au temps est rationnel. En imposant un cadre, il permet la vie de nuit et évite le chaos nocturne.
Le lieu est divisé proportionnellement en 12 (nombre d’heures moyennes de nuit), montrant la volonté de rester dans la norme de ce personnage. Le tout forme un espace régulier: un cube.
L’ambiance est froide, par les couleurs et les matériaux, montrant la solitude de ce personnage vivant à contre sens. La lumière blanche est centrée sur le bureau et les taches que le Travailleur doit accomplir. L’ombre forme une horloge sur le sol, lui rappelant les heures qui passent. Au fond de la pièce, une caméra surveillance lui permet de garder un œil sur les Noctambules...













Le Noctambule


En pleine transgression des normes sociales, le Noctambule se divertit la nuit en souhaitant oublier le lendemain. Il cherche à perdre ses repères spatiaux et temporels afin de se laisser entraîner par l’obscurité et ses multiples possibles.
Le plan du Noctambule a été réalisé en cadavre exquis afin de représenter la perte de repères du personnage. La feuille est plié en 12 aléatoirement, traduisant la notion du temps altérée du personnage.
L’ambiance générale évoque le désordre, et l’infinité de vies nocturnes possibles qui sont offertes au Noctambule.
La couleur rouge et les rideaux renvoient à la théâtralité, au désir, à la transgression. Les sources lumineuses sont multiples et décentrées, à l’image de l’obscurité.






UNE NUIT —  TROIS PERSONNAGES



Comment représenter la nuit dans un espace ?
Son essence, sa part de mystère, son exacerbation des sens, son rapport au temps biaisé.
Une nuit — Trois personnages est initié par le philosophe Michaël Fœssel1qui théorise la nuit selon trois protagonistes: l’Insomniaque, le Travailleur nocturne et le Noctambule.
Ce projet pense les espaces imaginair
es habités par ces personnages. Ils évoquent une chambre, un bureau et un salon. Dans la nuit, ces pièces aux fonctions définies se transforment, entre réalité et fantasme. Nous empruntons des techniques de création au surréalisme tel que le cadavre exquis. L’inconscient devient matériau du projet, rien n’est fonction et tout est sens.
Vous, spectateurs, êtes invités à « devenir hibou »:
À regarder sans jugement ces expériences nocturnes.
À vous laisser porter par vos sens que la nuit exacerbe.
Projet réalisé en collaboration avec Zoë Tajan.





L’Insomniaque


L’insomniaque représente la souffrance nocturne. Il lui est impossible de suivre la norme : dormir la nuit. Il subit une perte de repère temporel et surinterprète le réel qui l’entoure.
Le personnage entre dans la pièce comme il entre dans la nuit. Il aperçoit son lit. Les vanités qui l’entourent le renvoient à la fatalité qui l’attend : il ne parviendra pas à dormir. Les marches le guident vers cette dramaturgie dont il connaît déjà le dénouement.
L’accumulation d’objets montre sa pensée surchargée. Les objets semblent couler, prendre vie, déformés par ses sens. Les tissus renvoient à l’univers de la chambre, le verre à la fragilité du personnage. La lumière bleutée l’envoûte mais l’empêche de trouver le sommeil.











Le Travailleur nocturne


Ce personnage est le seul à suivre des normes sociales. Il vit dans une temporalité opposée aux autres, pourtant son rapport au temps est rationnel. En imposant un cadre, il permet la vie de nuit et évite le chaos nocturne.
Le lieu est divisé proportionnellement en 12 (nombre d’heures moyennes de nuit), montrant la volonté de rester dans la norme de ce personnage. Le tout forme un espace régulier: un cube.
L’ambiance est froide, par les couleurs et les matériaux, montrant la solitude de ce personnage vivant à contre sens. La lumière blanche est centrée sur le bureau et les taches que le Travailleur doit accomplir. L’ombre forme une horloge sur le sol, lui rappelant les heures qui passent. Au fond de la pièce, une caméra surveillance lui permet de garder un œil sur les Noctambules...






Le Noctambule


En pleine transgression des normes sociales, le Noctambule se divertit la nuit en souhaitant oublier le lendemain. Il cherche à perdre ses repères spatiaux et temporels afin de se laisser entraîner par l’obscurité et ses multiples possibles.
Le plan du Noctambule a été réalisé en cadavre exquis afin de représenter la perte de repères du personnage. La feuille est plié en 12 aléatoirement, traduisant la notion du temps altérée du personnage.
L’ambiance générale évoque le désordre, et l’infinité de vies nocturnes possibles qui sont offertes au Noctambule.
La couleur rouge et les rideaux renvoient à la théâtralité, au désir, à la transgression. Les sources lumineuses sont multiples et décentrées, à l’image de l’obscurité.